On vous avoue que, ingénus enthousiastes que nous sommes, nous nous attendions à une deuxième édition plus facile à monter que la toute première, forts du succès remporté par le festival en 2024. C’était sans compter sur l’ironie du sort… Cette année fut assez dure pour tous, dans un contexte international anxiogène et tendu ; à niveau plus pratique, pour les associations et les événements, ce fut le parcours du combattant entre des coupes budgétaires à tout va, à partir de la part collective du PassCulture, ainsi qu’en général une mise en second plan de la culture.

Il y a eu quelques moments de découragement.
Et puis, on a fait ce qu’il faut toujours faire dans ces cas-là : parier sur la force du collectif, sur les valeurs du partage, de la réflexion, de la recherche du sens, sur le pouvoir des livres.

On a voulu contribuer malgré tout, à notre micro-micro-échelle, à la beauté du monde, apportant le temps d’un week-end un petit peu de joie dans notre ville et dans les esprits des festivaliers. Est-ce que nous y sommes arrivés ? Vous nous le direz à la fin de ces deux jours en compagnie d’auteurs exceptionnels et de gens qui comme vous et nous croient encore que la culture est une bonne réponse dans ce monde de brutes. Sachez que, même si tout bien sûr ne sera pas parfait et qu’on risque de cafouiller justement sur les détails où l’on avait pourtant passé 67500 heures de réunions de préparation (on parie ?!), nous avons essayé.

Et nous n’étions pas seuls. En termes d’aide financière, forcément, grâce aux institutions officielles, qu’on remerciera dans les détails lors du discours d’ouverture du festival, mais aussi et surtout, au quotidien, grâce aux bénévoles, aux adhérents de l’association et même parfois juste grâce aux petits gestes de gens de passage. Gestes désintéressés qui réchauffent le cœur.

Et maintenant, passons un fabuleux week-end tous ensemble !